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Association Générations Banyuls
15 février 2019

nouvelles contributions au débat

nouvelles contributions au débat

Information locale : 4 voitures de gendarmerie, et leurs occupants, stationnent en fin de matinée devant la mairie. Le maire organise cette après-midi une session du grand débat national (que je préfère appeler le grand Bla-bla). Dans quelques temps notre grand président annoncera la grande victoire et le grand succès de sa magnifique idée qui a conquis le peuple. Victoire dont il va s’attribuer le mérite, surtout en évitant de compter le nombre de participants et en éliminant les questions et suggestions qui l’ont fâché. Louis XVI avait convoqué les Etats généraux qui eurent un grand succès. On sait ce qui est advenu.

lu sur le blog estictip

Il n'appartient pas aux maires de prendre en charge l'organisation du grand débat national. Ce n'est pas notre rôle. Donner une salle, oui ; être au contact avec les citoyens, oui ; mais pas organiser le débat. De plus comment assurer que la parole du citoyen sera entendue ?

C'est André Laignel, vice-président de l'association des maires de France qui le déclare sur France-Inter et il ajoute « Nous ne sommes pas compétents dans les domaines illustrés par la crise sociale. C'est au président de répondre aux demandes sur le pouvoir d'achat, sur la hausse du smic, sur le niveau des retraites, la justice fiscale, l'instauration d'un référendum. Comme il en est incapable, il essaie de noyer tout ça dans un débat. Ce n'est rien d'autre que de l'enfumage ! » déclarait-il encore au quotidien La Nouvelle République.

CSG

 L'une des revendications des Gilets jaunes porte sur la CSG et notamment sur la hausse qui pèse sur les retraités. (E. Macron a concédé l'abandon de cette hausse aux personnes gagnant moins de 2000 euros par mois mais la maintient pour les autres).

Ce qu'il faut savoir sur cet impôt

Cet impôt a été créé en 1991 par Michel Rocard (PS), alors premier ministre de François Mitterrand. Son taux était de 1,3 %. La CSG a été portée à 2,4 % en 1993 par Balladur (RPR), puis à 3,4 % en 1995 par Juppé (RPR), puis à 7,5 % en 1997 par Jospin (PS), puis à 8,2 % par Raffarin (RPR) et enfin à 9,2 % par le gouvernement Philippe/Macron (LREM).

Son but était de se substituer progressivement au financement de la Sécurité sociale. Mais à la différence des cotisations salariales et patronales, la CSG n'ouvre aucun droit. C'est un impôt versé aux finances publiques dans leur ensemble. Il s'ajoute aux diverses taxes dont le CRDS qui est resté à 0,5 %. Il est temps que ces hausses continues, sous tous types de gouvernement, cessent.

DB

Un voyage dans le temps qui nous laisse songeurs.

 « Les misères qu’on signale dans les villes et surtout dans les grandes sont principalement dues à la vie peu régulière, peu morale des ouvriers. Quelles bêtes brutes et féroces! Comment Dieu permet-il aux mères d’en faire comme cela! Ah, voilà les vrais ennemis et non pas les Russes et les Autrichiens! » Si on remplace les Russes par les Américains et les Autrichiens par les Allemands, quelle similitude avec ce que les élites de maintenant disent des gilets jaunes et pourtant ces paroles datent de 1848, elles ont été proférées par le Maréchal Bugeaud, célèbre pour sa conquête de l’Algérie. « Elles expriment très exactement la doctrine de ce qu’on peut appeler l’Antifrance : cette caste superbe qui se proclame la nation toute entière, en exile moralement ses ennemis politiques et, au besoin, avoue franchement contre eux ses préférences pour l’étranger ». Cette citation est de Morvan Lebesque, chroniqueur au Canard Enchaîné dans les années soixante, qui continue son argumentation en expliquant que « si les ouvriers avaient une vie peu régulière et peu morale, cela découlait nécessairement de leurs conditions d’existence : bas salaires, chômage, taudis, manque d’instruction, etc. Bugeaud refuse de voir en eux des malheureux, mais des maudits, pire que des maudits, des bêtes brutes et féroces. Ah ! Voilà les vrais ennemis, les vrais, les seuls et non pas les Russes et les Autrichiens (ou les Américains et les Allemands) »… Le même Bugeaud chargé de réprimer l’insurrection des 13 et 14 avril 1938 lançait à ses troupes « Il faut tout tuer. Soyez impitoyables. Il faut faire un abattis de 3000 factieux ».

            Aujourd’hui, les mots ont changé, on parle de fainéants, de bons à rien, les retraités sont des parasites, mais la doctrine n’a pas changé ; on ne tue plus les gens, on se contente d’en faire des morts sociaux sans espoir, sans avenir. Les héritiers spirituels de Bugeaud dressés à voter comme des moutons de Panurge n’hésitent pas à autoriser l'emploi d'armes dites non létales qui se contentent d’arracher des mains ou des pieds ou qui crèvent les yeux.

            Cette révolte est prémonitoire, quoiqu’il arrive des braises resteront sous la cendre, prêtes à redémarrer au moindre coup de vent. Si le pouvoir est suffisamment inconscient pour croire que des  envolées plus ou moins lyriques de plusieurs heures devant des foules polies et choisies vont changer la vie des gens, s’il pense calmer les maux de la société par quelques réformes dont le coût repose uniquement sur les impôts (pas un centime de pris  aux très riches), s’il croit que ce marché de dupes lui évitera de chercher à comprendre réellement ce qui se passe, le pire est à venir et il faudra alors rendre des comptes. Peut-être avec du goudron et des plumes...

            Et pour terminer ce dialogue dans la pièce Antigone de Sophocle : « Il n'est pas de pays qui appartienne à un seul homme !- Va donc régner sur un désert si tu veux gouverner seul !- O père, cesse de croire que toi seul a raison ! Tu veux parler toujours et tu n'écoutes personne ! » Cette pièce a été crée en 441 avant JC. On reste stupéfait par son caractère contemporain.

JYB

Démocratie participative ?

Le grand débat national de M. Macron se voudrait un modèle de démocratie participative. On en est loin quand on voit ce que concrètement un maire peut la mettre en œuvre.

Ainsi Jo Spiegel, maire de Kingersheim depuis 1989, veut faire de la politique autrement. Récemment, il rendait sa carte au PS. Voilà également 10 ans qu'il expérimente la démocratie participative avec ses administrés.

Sa dernière idée : créer une "Agora 15-20" : une assemblée participative réunissant élus, représentants d'associations et des citoyens cooptés. Ensemble, ces "agoracteurs" étudient toutes les mesures qu'entend prendre le maire pour la commune. Un concept qui est dans la droite ligne de ce que Jo Spiegel veut initier depuis une dizaine d'années dans sa commune : associer autant que possible les 13.000 habitants aux choix à faire dans la commune, être dans la plus grande transparence possible avec eux, pour casser cette "déprime démocratique" qui croît selon lui.
Jo Spiegel a annoncé qu'il ne briguerait pas un autre mandat de maire.

 

Le grand débat national à la sauce banyulencque

Cela a consisté le 8 février dernier, pour le maire de Banyuls qui a organisé la rencontre, à se mettre autour d'une table et à répondre à des questions préalablement rédigées par l'organisateur du grand débat. Autant dire que les réponses ne risquent pas de les surprendre… Pour s'en convaincre, allez voir la vidéo sur le site banyulsinfo à l'adresse : https://www.youtube.com/watch?v=I1yUrXtTwMM et vous serez édifié(e).

DICTATURE LOCALE ?

Le maire précédent que nous avons tous connu : JR nous a quitté. Mais il nous a laissé quelques souvenirs : deux ronds-points en deux ans à des prix proches 500.000 euros chacun, plus un passage à gué de 10 mètres de large et de 50 mètres de long qui ne mène nulle part, quasiment au même tarif que les R. Points. Les habitants de Banyuls avaient-ils vraiment besoin de ces machins autour desquels ils doivent  tourner ?  En ce qui concerne le gué sur la Baillaury que JR s’est empressé de faire construire, la réponse est connue, il ne sert à rien, cela est donc bien trop cher, quel qu’en ait été le prix. Comme si la commune était assez riche pour que leurs impôts soient dilapidés pour en faire n’importe quoi, car c’est bien le cas ici.

Pourquoi cette urgence soudaine à entreprendre  ces trois projets BTP lancés à la fin de son mandat, qu’en ont pensé les conseillers municipaux qui servent de conseil ? Car jusqu’à présent, les maires élus nous avaient épargné ces gênes notoires à la circulation ? Poser cette  question est déjà suspect, quant à la réponse… que je sache, personne en dehors du maire, n’avait demandé à construire ces ‘’machins’’ qui  n’apportent qu’embarras à tous ceux obligés, bon gré mal gré, de les contourner pour continuer leur chemin. Double peine : non seulement les habitants  de Banyuls et les touristes, subissons cette gêne mais en plus, nous les avons payés par nos impôts, bon gré mal gré (bis). Je me rappelle un maire du département qui m’avait indiqué : je reçois presque tous les mois des représentants des BTP (Travaux Publics) qui me demandent quels travaux ils pourraient faire dans ma commune : sauf exception, sa réponse était négative. Un retraité du BTP s’est mêlé à la conversation,  en nous dévoilant qu’il connaissait bien ces affaires, pour nous indiquer que certains maires recevaient une enveloppe d’environ 15% sur les travaux exécutés…  

Avant son élection, le nouveau maire élu en 2016 parlait de convivialité dans les documents publicitaires diffusés auprès de la population, qu’il serait à l’écoute des citoyens, etc.… Il avait des projets et des ambitions importantes qu’il a mises en œuvre (Travaux BTP bis) avec semble-t-il le soutien de son conseil municipal, hormis quelques démissionnaires et une opposition insuffisante.   

Front de mer.  Du point de vue esthétique, il faut reconnaitre que la construction des nouvelles terrasses est une bonne chose. Les mauvaises nouvelles ont été la réduction de la largeur de la D114 qui complique un peu plus la circulation. La disparation des nombreuses places de stationnement n’étant pas une bonne nouvelle non plus. Celles qui sont restées sont devenues payantes quasiment partout. Nul ne doute que les touristes auront noté ces conditions néfastes à leur porte-monnaie, surtout en cette époque d’alourdissement des impôts, puisque nous sommes arrivés en France à 45,3 de prélèvements ‘’obligatoires’’. Ces remarques ne vont pas attirer plus de touristes, le commerce local a du souci à se faire.

L’expérience des autres ne sert à rien, je m’explique : dans les autres villes et villages, les terrasses des cafés et des restaurants sont accolés ou contigües aux bâtiments où se préparent les repas et les boissons, apéritifs et jus de fruits. Le service de restauration en est grandement facilité, les serveurs servent sans risque et ne ‘’cavalent’’ pas à travers la route D114 très fréquentée en été.

À Banyuls c’est le contraire, par décision du maire et probablement de quelques (mauvais) conseillers, les terrasses ont été construites en face, c'est-à-dire de l’autre coté de la route D114.   Pour servir une assiette ou un apéritif, les serveurs doivent nécessairement traverser la route puis revenir au bâtiment qui prépare les commandes. La création de 10 passages piétons sur une distance de 150 mètres n’arrange rien : un record qui augmente le problème des multiples traversées des serveurs des bars et restaurants, en plus des touristes. Plus que bizarre, aberrant.

À partir de 16 - 17 heures durant une grande partie de l’été, les véhicules qui viennent de Perpignan vers Banyuls sont ralentis à partir de la plage des Elmes. Quant à  ceux qui reviennent d’Espagne en fin d’après midi, les traversées incessantes des serveurs allant aux terrassasses d’en face et revenant, arrêtent quasiment la circulation des véhicules qui passent au ‘’compte-goutte’’. A cela s’ajoute les personnes qui traversent d’un trottoir à l’autre.  C’est ainsi que se forment en été, des bouchons considérables sur la route de Cerbère, sur une distance allant de 3 à 4 kilomètres sinon plus, avec des centaines de véhicules qui roulent au pas ou sont carrément arrêtés. Tableau noir ? Non ceci est bien réel. Quelques  conducteurs demandent parfois à ceux qu’ils croisent : Pourquoi sommes-nous arrêtés ? Que se passe-t-il, y a-t-il un accident ? Non pas d’accident : c’est le maire qui a décidé de mettre les terrasses de l’autre coté de la route ! Autant vous dire que bien des conducteurs qui se sont trouvés coincés, détestent Banyuls et son système de circulation,  qu’ils risquent de ne pas l’oublier les années prochaines, avec en prime le prix du stationnement. Les commerçants vont regretter leurs votes.  

La solution -   La route D114 aurait du être mise à la place des anciennes terrasses et celles-ci construites à proximité des bâtiments comme cela se fait partout, favorisant une circulation fluide, sans bouchons quotidiens ni risques pour les serveurs et sans odeur de gazole…

Les ralentisseurs du maire. Cerise sur le gâteau, le maire n’aimant pas les voitures ni les conducteurs de voitures qui viennent à Banyuls, ceux-ci sont punis dès l’entrée de la ville à la plage des Elmes. Premier machin* en plastique  qui crée des ralentissements. D’où freinages puis accélérations après le machin, dépense de carburant et amortisseurs qui fatiguent ainsi que les passagers, triste accueil à l’entrée d’une ville dite « touristique ». Merci monsieur le maire, nous pensons à  vous chaque fois que nous passons sur ces machins détestables. Nous tâcherons de ne pas l’oublier aux prochaines. D’autant que 54% de la population de Banyuls est constituée de retraités qui ne roulent pas vite mais subissent quand même. Qui est visé par ces machins ? L’effroi de notre le maire pour la vitesse est tout à fait injustifié.

La descente de Banyuls vers la plage est équipée par le ’’comité d’accueil du maire de Banyuls’’ c’est à dire huit ralentisseurs avec des élévations et retombées sévères. Les Ferrari(s) y laissent leur bouchon de carter, leurs conducteurs doivent le savoir, puisque  je n’en ai jamais vues à Banyuls.  Tout le monde y passe bien obligé : les jeunes, les vieux, les autobus et les camions qui payent de leur personne en étant secoués verticalement, tant pis pour ceux qui souffrent du dos.  Ceux qui achètent du vin doivent rouler sur des œufs en escaladant ces machins imaginés par notre maire qui aime tant la convivialité, au moins sur le papier. Ma seule consolation,  c’est que les conseillers en prennent autant que ceux qui n’ont rien demandé ! Ce qui m’étonne, c’est le grand silence de la population devant ces installations détestables ! Qui a bougé ?

Quel prochain maire va supprimer ces huit machins détestables sur la descente de Banyuls et retirer les autres dispersés un peu partout ? Quel prochain maire va écouter la population du Puig del Mas qui réclame depuis une éternité un pont à deux voies ?

* Machins = superbe idée du maire de Banyuls qui signifie  ralentisseur et gêne à la circulation.

              Merci monsieur le maire.                                                    Béluga 2

 

 

 

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